Pour célébrer cette nouvelle année scolaire, associée plus ou moins à quelques prises de bonnes décisions, j’ai choisi de relever le défi de publier pendant 21 jours.
Dans ce défi, je te parlerai du piano (un peu), de tous les états d’esprits qui t’accompagnent peut-être déjà, ou t’accompagneront quand tu commenceras cet apprentissage à ton tour.
Si tu souhaites aborder un sujet précis, n’hésite pas à le noter dans les commentaires et j’y répondrai avec plaisir, c’est promis !
Ces derniers temps, un de mes élèves, Gabin*, que je connais depuis au moins 8 ans, semble de moins en moins motivé. C’est un adulte d’une quarantaine d’années, absolument charmant, qui vient avec plaisir aux cours, et qui en revanche ne touche guère à son piano entre 2 séances.
Je ne suis pas psy, même si je reçois énormément de confidences, et les raisons de ce découragement ne m’appartiennent pas.
∗prénom modifié
Alors que faire?
Il faut garder à l’esprit que lorsqu’un adulte vient apprendre le piano, c’est pour son plaisir ! il ne veut pas de programme, d’échéance, de contrainte, rien d’autre que ce qui lui apportera joie et satisfaction.
D’ailleurs, lorsque tu y penses, tu vois tout de suite que tous nos apprentissages sont conditionnés par le plaisir, quels qu’ils soient !
Nous avons tout essayé : jouer des morceaux moins difficiles, qui ne demandent que peu d’entraînement. Varier énormément les styles, passer de la musique de film au classique en passant par du blues et une chanson de variété (ah, William Sheller et son “homme heureux”, quel délice !)…
Rien ne semble fonctionner, il ne reste “que”, et c’est l’essentiel actuellement, le plaisir de la rencontre, de nos rendez-vous hebdomadaires.
Et… si ça ne revient pas?
Alors, oui, je revendique ce droit à la baisse de motivation, cette baisse de régime.
Chaque personne doit s’autoriser une “non-performance”, une “non-productivité”, et peut-être que le piano est justement cette soupape, qui permet de vivre en confiance une baisse de régime que le domaine professionnel ne permet pas.
Tu me diras, dans ce cas, il n’a qu’à arrêter de prendre des cours?
Je n’en suis pas convaincue, c’est justement la relation “prof-élève” sans jugement qui est certainement la meilleure thérapie.
Et, je ne suis pas à l’abri d’une belle surprise, mercredi prochain, lorsque Gabin arrivera le sourire aux lèvres et tout heureux de me jouer ce qu’il aura préparé…
Et toi, ça t’est déjà arrivé, une baisse de motivation, dans quelque domaine que ce soit?
J’attends ton commentaire avec impatience et curiosité, si tu as de bonnes idées à partager avec moi !
Demain, je viendrai te parler du temps…comment trouver le temps…
Avec bienveillance,
